GLAAS

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(With thanks to WASH Advocates for their timely email and blog post)
GLAAS is UN-water GLobal Analysis and Assessment of Sanitation and drinking-water. It “provides a global update on the policy frameworks, institutional arrangements, human resource base, and international and national finance streams in support of sanitation and drinking-water.” This sounds boring, but it is important.
In the 2014 GLAAS report there many important general recommendations about lack of funding, dependence on external funding, lack of human resources in the WASH sector and major monitoring gaps, however for rural water supply specifically:
- More can be done to improve WASH in schools and health centres, particularly in rural areas. Only 19 of 93 surveyed countries have national policies on drinking water in schools that are being funded and implemented.
- Only 23% of 93 surveyed countries reported a high level of implementation of measures to keep rural water supplies functioning over the long-term.
- Drinking-water quality surveillance is far greater in urban areas: nearly 70% of countries report surveillance in urban areas compared to only 40% in rural areas.
- Household expenditure for access and use of WASH services in the form of tariffs (i.e. payments to service providers) and self-supply (out-of-pocket expenses) has previously been recognized as a knowledge gap in WASH financing.
- It is acknowledged that some of the 19 surveyed countries are likely under-reporting household contributions, especially in rural areas that may not be served by a formal service provider, and where households may make significant non-monetary investments.
- Rural populations in 19 countries surveyed represent 71% of the unserved, but benefit from only 19% of the expenditures for sanitation and drinking-water. 75% of WASH aid is targeted towards urban areas.
- Basic WASH services receive a lower proportion of overall aid for water and sanitation than for large systems.
- Spending of funds allocated for rural water in 67 countries has increased from 42% in 2011 to 60% in 2013, which is marginally higher than urban water and sanitation (rural and urban). Countries cite procurement and disbursement procedure complexity and delays as the top two reasons for under-utilization of donor commitments, while donors cite limited national capacity and operational delays.
- Less than 25% of WASH aid is targeted towards maintaining existing services.
John Oldfield at WASH Advocates recommends the following:
Nonprofits and implementing agencies:
- Focus more on local government and community capacity-building; on the poorest of the poor (predominantly rural); on sanitation and hygiene as key components of an integrated WASH program; on enabling environments including policy advocacy; on sustainable financial models appropriate to local contexts; on monitoring and evaluation (particularly long after the ribbon-cutting ceremony); and on converting the high levels of political commitment we see in the GLAAS report to tangible country-level action.
- Work alongside or within government (national and local) systems in your program countries rather than in spite of the local government; support those governments' efforts to develop and strengthen their own capacity to monitor and evaluate WASH efforts rather than imposing your own.
Private, corporate, and government funders:
- Think less about how many wells you can buy, and more about how to have a transformative impact in your program countries and communities. Start with a problem, and fund the appropriate solution set, not vice versa.
- Seek out and fund efforts as outlined above; ask your potential US and local grantees tough questions early in the proposal process about technical and financial sustainability and appropriateness. Are you helping to transform a community, or just creating/deepening dependencies?
- Support programs designed to leave behind capacity, not holes. Some of the best/promising initiatives we are following most closely now include: Water For People's Everyone Forever campaign; Water.org's Watercredit ; WASH policy advocacy efforts at various levels, including the Sanitation and Water for All Partnership, End Water Poverty, and the WASH Advocacy Challenge.; Sustainable Service Delivery
- Focus less on the low hanging fruit (e.g. large drinking water projects in dense urban environments) and more on the most difficult people to reach as identified by the GLAAS report (e.g. small rural or per-urban integrated sanitation programs).
- Think beyond the household: fund WASH efforts in healthcare facilities and schools, in part to prevent the next Ebola or cholera outbreak from becoming an epidemic.

(avec nos remerciements à "WASH Advocates" pour leur email opportun et leur blog)
GLAAS est une publication des Nations Unies dont l’acronyme signifie « Analyse Globale et Etat des Lieux du secteur de l’Eau Potable et de l’Assainissement ». Ce rapport « fournit un état des lieux global des cadres politiques, des arrangements institutionnels, des ressources humaines et des flux financiers nationaux et internationaux en appui au secteur de l’eau potable et de l’assainissement ». Cela paraît un peu rébarbatif mais c’est important.
Dans le rapport GLAAS 2014, on trouve de nombreuses recommandations ou constats à propos du manque de financement, de la dépendance aux financements externes, du manque de ressources humaines dans le secteur WASH et des principales défaillances dans le monitoring, plus particulièrement pour l’approvisionnement en eau potable en milieu rural :

- On peut faire plus pour améliorer l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement dans les écoles et les centres de santé, particulièrement dans les zones rurales. Seulement 19 des 93 pays étudiés ont des politiques nationales concernant l’eau potable dans les écoles, lesquelles étant actuellement financées et mises en œuvre.
- Seulement 23% des 93 pays étudiés ont rapporté un taux élevé de mise en œuvre de mesures pour maintenir l’approvisionnement en eau potable fonctionnel sur le long terme.
- Le suivi de la qualité de l’eau potable est bien plus important en milieu urbain : presque 70% des pays ont rapporté un suivi en milieu urbain contre 40% seulement en milieu rural.
- Le manque de connaissance des dépenses des ménages pour accéder et utiliser les services d’eau et d’assainissement, que ce soit via des tarifs (paiements aux prestataires de service) ou des de l’auto-approvisionnement (dépenses personnelles), a été effectivement reconnu dans l’ensemble des financements WASH.
- Il a été reconnu que certains des 19 pays étudiés reportent probablement les contributions des ménages à un niveau inférieur à la réalité, particulièrement dans les zones rurales qui ne sont peut-être pas desservies par un prestataire de service formel et où les ménages sont parfois amenés à faire des investissements non monétaires significatifs.
- Les populations rurales dans les 19 pays étudiés représentent 71% des populations non desservies mais ne bénéficient que de 19% des dépenses pour l’eau potable et l’assainissement. 75% de l’aide au secteur WASH vise les zones urbaines.
 Les services basiques d’eau et d’assainissement reçoivent une part plus faible de l’aide totale pour l’eau potable et l’assainissement que les systèmes larges.
- Le décaissement des fonds alloués à l’approvisionnement en eau potable en milieu rural a augmenté de 42% en 2011 à 60% en 2013, ce qui est légèrement supérieur à l’approvisionnement en eau potable en milieu urbain et à l’assainissement (rural et urbain). Pour expliquer la sous-utilisation des fonds des bailleurs, les pays citent comme deux principales raisons la complexité des procédures d’attribution des marchés et de décaissement ainsi que les retards ; alors que les bailleurs mettent en exergue les capacités nationales limitées et les retards opérationnels.
- Moins de 25% de l’aide au secteur WASH vise le maintien des services existants.
John Oldfield de “WASH Advocates” propose les recommandations suivantes:
Organisations à but non lucrative et agences de mise en oeuvre:
- Se focaliser sur les gouvernements locaux et le renforcement de capacité des communautés; sur les plus pauvres (majoritairement en milieu rural) ; sur l’assainissement et l’hygiène en tant que composantes clés d’un programme WASH intégré ; sur un environnement favorable incluant du plaidoyer politique ; sur des modèles financiers durables et appropriés aux contextes locaux ; sur le suivi et l’évaluation (en particulier longtemps après la cérémonie d’inauguration) ; et sur la tâche de convertir les engagements politiques importants que l’on voit dans le rapport GLAAS en actions tangibles au niveau des pays.
- Travailler aux côtés ou avec les structures gouvernementales (nationales et locales) dans vos pays d’intervention plutôt qu’en opposition ; appuyer les efforts des gouvernements pour développer et renforcer leurs propres capacités à suivre et évaluer les efforts dans le secteur WASH plutôt que d’imposer votre suivi.
Bailleurs: secteur privé, entreprises et gouvernements:
- Penser moins au nombre de puits que vous pouvez acheter et plus à l’impact et aux changements que vous pouvez obtenir dans vos pays et communautés d’intervention. Commencer par un problème et financer les activités permettant une solution appropriée, pas l’inverse.
- Rechercher et financer les efforts tels que mentionnés ci-dessus ; se poser des questions et consulter les bénéficiaires locaux suffisamment tôt dans le processus sur la durabilité technique et financière et la pertinence. Etes-vous en train d’aider une communauté à se transformer ou juste de créer ou d’aggraver des dépendances ?
- Appuyer des programmes destinés à renforcer les capacités pas à créer des manques. Certaines des initiatives les plus prometteuses que nous suivons de près maintenant sont les suivantes : la campagne De l’eau pour tous Everyone Forever ; Water.org's Watercredit ; les efforts de plaidoyer du secteur aux différents niveux, y inclus:Sanitation and Water for All Partnership, End Water Poverty, ainsi que WASH Advocacy Challenge.; Sustainable Service Delivery
- Se focaliser moins sur “les fruits des branches basses » (par ex. de grands projets d’eau potable dans des environnements urbains denses) et plus sur les personnes les plus difficiles à desservir comme identifiées dans le rapport GLAAS (par ex. des programmes d’assainissement intégrés en milieu rural ou périurbain).
- Penser au-delà des ménages : financer les efforts pour l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement dans les structures de santé et les écoles, en autre pour éviter que la prochaine apparition d’Ébola ou de choléra se transforme en épidémie.